dimanche 3 avril 2011

Petite défense de la littérature québécoise

Après mon dernier article dont l'intérêt culturel reste à mesurer, je me propose aujourd'hui de parler de ma dernière découverte littéraire. Si vous avez bien suivi ma vie littéraire (qui est fort trépidante, ça vaut bien un épisode de Plus belle La Vie, non ? ), je glorifiais récemment les Classiques. Je ne compte pas reprendre mon idée ici, mais des fois j'aime l'improblable. Par exemple, suivre des cours de Littérature Québécoise (à l'UFR de Littérature Française, et non pas francophone, enfin, ça Catherine Mavrikakis en parle mieux que moi). Je précise que je n'ai aucune culture en la matière québécoise (je connais les Têtes à claques et les Cowboys fringuants, mais je doute que ça fasse avancer la réflexion).

Donc, sur le conseil de mon prof, j'ai pu enfin lire The Livre. En deux volumes, s'il vous plait. Deux textes plutôt courts, qui racontent une histoire un peu dingue. Tellement que je ne peux même pas la raconter ici. Une dizaine de personnages se rencontrent, s'affrontent, tombent amoureux au fil de quelques pages dans le chaos le plus total, entre transactions douteuses, enlèvements, gros bateaux (et princesse nue qui chante dans un dialecte non traduit.) Gros coup de coeur pour le deuxième tome encore plus drôle que le premier, qui commence sur un fond d'une mauvaise intrigue hollywoodienne pour finir par le départ de d'auteur. On le comprend d'ailleurs ce pauvre auteur qui n'aime pas trop que ses personnages prennent le contrôle de l'histoire, le séquestrent ou réécrivent le texte à sa place.
Pour mettre un peu de couleur dans votre vie de bureau, je vous en conseille vivement la lecture. Le titre du bouquin : Les aventures de Sivis Pacem et de Para Bellum. (si rien que le titre vous fait dire : "c'est quoi qu'cet'ouvrage, tabernak?" (je vous prie d'excuser mon accent, j'ai eu C en "imitation d'accents"), foncez-le lire). L'auteur : Louis Gauthier (merci à lui pour quelques fous rires). 

Sinon, rassurez-vous, j'aime d'autres auteurs québécois. J'en parlerai sûrement prochainement. 

Allez, c'est la fin de la minute culturelle (ou en d'autres mots, remballez, c'est pesé). La prochaine fois, je parlerai de cheveux (et pas n'importe lesquels). Alors pour l'article capillaire, comme on dit chez moi, restez branchés.

N.D.

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