lundi 11 avril 2011

Une question de degré(s)

Aujourd'hui  je vais contre-balancer mon post précédent, dont le but - je ne vous le cache pas - était d'appâter la spectatrice attendant avec fureur la sortie du dernier Twilight (je comprend sa souffrance, bien que je ne la vive pas). Bref, fans de vampires, rangez vos canines en latex, je vous permets de faire l'impasse sur ce post qui parle de ma vie - littéraire j'entends, l'autre n'est pas très passionnante.

Bref, tout ça pour couper court à un cliché déjà trop entendu sur nous, pauvres étudiantes en littérature. En effet, lorsque je réponds à la question "Que fais-tu dans la vie ?" Je m'attends plus ou moins à la réponse : "Quelle chance de pouvoir lire des livres toute la journée !" Oui, mais non. J'avoue, c'est très agréable d'avoir du temps pour lire. Cependant, et je rejoins là le titre de ce post, lire, oui, mais comment lire ? En fait, l'étudiant peut réaliser plusieurs types de lecture. La plus commune - dans le cadre d'un roman - est le "je lis, j'analyse, je note". De fait, la lecture peut devenir rapidement un travail assez fastidieux, puisqu'il faut traiter d'un texte à l'aide de plusieurs degrés de compréhension : contexte de l'œuvre, situation de l'auteur (sans considérer l'œuvre fictionnelle comme une autobiographie), insertion parmi les autres œuvres, sous-entendus des passages (sans extrapoler), etc. Ainsi, j'ai récemment pu traiter d'un texte au premier degré, en relevant toutes les accointances avec d'autres œuvres, en oubliant totalement de penser aux autres degrés de lecture (notamment l'intention satirique de l'auteur). Sans le regard d'autrui - autrui se nomma A.D. - j'aurais ainsi pu passer sous le sens de l'œuvre. Lire n'est donc pas (seulement) une distraction. Et oui, il y a des fois où c'est difficile de se mettre à une lecture.

Après ce bref communiqué pour la défense des littéraires, je souhaite vous faire part de mon grand bonheur lié à l'arrivée du printemps. J'entamerai prochainement un pas en avant en rangeant mon manteau d'hiver -si beau, mais pourtant trop chaud - et en achetant un manteau dit "de mi-saison".

La morale du jour : En littérature comme en température tout est question de degrés (sauf lorsqu'il s'agit de Fahrenheit).

Restez Branchés.

N.D.

1 commentaire:

  1. J'aime la liaison de deux sujets totalement différents à la fin de ton post!

    F.D.

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