vendredi 9 septembre 2011

Bibliothèques françaises vs québécoises : mode d'emploi

Eh oui, la France et notamment Paris, ville qui en fait rêver plus d'un ("Ah, la Touur Eiffeeeel") est bien souvent source de fantasme. Musées, cinémas, expositions : le paradis de tout amateur de culture. Notre collabo préférée, j'ai nommée F.G., va bientôt plonger dans cet univers à corps perdu. Enfin, j'utiliserai pas le terme de "plonger". En effet, la simplicité n'est malheureusement pas notre fort. Saviez-vous que pour entrer dans la plus grande bibliothèque de France, il fallait faire une carte, dont les entrées dans la collection intéressante sont payantes (à part pour les doctorants et les "vrais" chercheurs (oui, parce qu'avant un certain niveau, ben on en est pas un)) ? Que c'était tout un parcours de combattant pour accéder à cette fameuse collection ? Et qu'il fallait réserver sa place avant sous peine de devoir poireauter quelque temps avant que sa place se libère ? Enfin, qui a déjà emprunté le grand escalator digne des films de science-fiction de cette fameuse bibliothèque - dont je tairais le nom, sous peine de censure - connaît bien la sensation  que cela procure, ce sentiment d'être un futur grand chercheur à la recherche de manuscrits du dix-huitième siècle (enfin, tout dépend de leur état, leur reliure et leur volume, parce qu'à moins d'un exemplaire en parfait état, la politique c'est plutôt "pas touche minouche"). Bon, ça c'est avant de se retrouver plongé dans un immense couloir balisé de lettres et de se dire " Restons calme, où dois-je aller maintenant?" (C'est également avant de commander un livre et d'attendre une heure avant de l'avoir). Et puis, on ne le dit pas assez, mais les brownies de la cafétéria y sont délicieux. Toutes les bibliothèques universitaires fonctionnent un peu sur le même modèle, même si elles sont plus petites (carrément, même), c'est à dire : beaucoup de monde, attente, commande de livres assez longues, mais beaucoup d'ouvrage et un calme assez paisible.

Mon expérience québécoise est assez différente. Il faut dire que la première fois où je suis entrée dans une bibliothèque université, ce fut lors de l'accueil des étudiants étrangers de la fac où j'étudiais. Que ne fus-je surprise de m'entendre proposer dés mon premier pied posé dans ce sanctuaire réservé aux élèves une tasse de café et des gâteaux (gratuits). Et puis, je remarquais petit à petit les miracles accomplis : bibliothécaires accueillants, ouvrages "en masse", chemin clairement indiqué,  mais surtout : on peut se servir soi-même dans les étagères, sans recevoir un coup d'œil critique du genre "à quoi tu penses là, retire-cette main - tout - de - suite". Au contraire, c'est prend, consulte, lis, emprunte (terme qui avait été effacé de mon vocabulaire). C'est beau parfois la culture.

En bonne patriote, je m'abstiendrai de morale (mais heureux qui la trouvera tout seul) !

Quoiqu'il en soit, malgré la rentrée, les pieds qui veulent pas y aller, la tête qui veut pas travailler,

Restez branchés !

N.D.

1 commentaire:

  1. Heuuuuuuuu...... c'est encore comme ça dans la «fameuse bibliothèque» ?
    En tout cas, sans morale, hum... je préfère encore ma petite mais sympathique biblio!

    Bonne rentrée!

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