mardi 25 octobre 2011

Tronche de pluie...

Lecteur aimé,

Laisse moi te narrer cette tranche de vie qui s'insère parfaitement dans l'étude comparative amorcée récemment. Mais si, rappelle toi ce post qui mettait en valeur la formidable ville de Montréal que je chantais sur un ton hautement subjectif. Je vais te faire le récit de l'attitude de mes congénères  lors d'un changement météorologique, j'ai nommé la pluie. 

J'avais remarqué que de nombreux québécois, enfin sur ceux rencontrés (ce qui anihile toute chance d'étude sociologique (enfin sérieuse)) juraient en une situation donnée : ce criss` de temps et cette criss`de pluie (tabarnak, si j'ose dire (désolée encore une fois pour l'accent Bac -2)). L'attitude des français du Sud est en ce point différente. N'allez pas vous imaginer une quelconque bravitude ici. Non. Malheureusement. Je viens récemment de faire l'expérience traumatisante d'une sortie de métro complètement bouchée. En pleine lecture de mon dernier polar, j'imaginais déjà le pire : "Meurtre à la sortie de métro"? "La petite fille qui aimait jouer avec les allumettes dans le métro" ? "Trafic de châtaignes à la station X" ? (ça c'était pour les enfants qui lisent ce blog). Que nenni. Je lisais la vérité dans le regard affolé des gens qui se bousculaient, s'amassaient devant ce spectacle abominable : la pluie. En me frayant un chemin parmi ces déplacements bovins, poussant celui-là, me faisant assommer par le sac d'une mamie et manquant de me faire crever un oeil par un parapluie ennemi je découvris rapidement le champ de bataille. De ça et de là erraient de pauvres gens en quête de l'abri providentiel (journal, poche plastique ou bout de parapluie de l'autre, à l'abri cet insouciant (mais quel frimeur!)). D'autres tentaient une percée plus stratégique courant, fuyant le danger que provoque l'obus d'une goutte de pluie (pardon, une grosse goutte de pluie). Ceux qui réussissaient à atteindre un endroit couvert s'organisaient déjà : on ne rapatrie pas encore les blessés, mais on se conseille. J'entendais déjà les paroles de ces survivants : "achetez un parapluie", ïls ne sont qu'à trois euros, une aubaine!", mais encore "ce présentateur météo, quel vaurien", "tout ça à cause de mon mari qui voulait que je sorte", "c'est la faute de sarko". Faute. Voilà, le mot était tombé. Ici, quand il pleut on ne jure pas à Dieu va. On accuse l'autre. Plus chrétien certes, mais plus perfide.

La morale de cette petite histoire ? On est drôlement mieux chez soi à lire Traffic de reliques d'Ellis Peters. Un Sherlock Holmes qui se déroule au Moyen Âge (ou Cadfael pour les initiés). Une aventure pleine de rebondissements, de gallois et d'anglais, de mystéres et, je l'espère de résolutions.

Alors pour plus de crimes dans la Ratp (pour ceux de la ratp, je vous annonce qu'ils sont en grève) , de "put.... quand la pluie va s'arrêter" ou encore de "dis donc l'automne est arrivé" (et son pendant "ah bon, toi aussi, t'as remarqué "?).

Restez branchés,

N.D.

1 commentaire:

  1. Ahahah, juste au moment où je disais à Flo que hier ayant (telle une débutante) décidée de sortir sans parapluie (ni même un imper) parce qu'il faisait beau... en soirée je me suis retrouvée sous la flotte. Pas agréable (surtout que le bus a pris 20m à arriver)... mais philosophe je regardais les reflets des lumières sur le bitume mouillé, Si j'aime le chocolat, je n'en suis pas constituée et je ne vais pas fondre!

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