dimanche 31 juillet 2011

Books & Biscuits

Ah, les vacances d'été, son soleil, ses terrasses... Mais surtout le temps que cette période nous procure pour s'addoner à ses hobbies. Dans mon cas, il s'agit surtout de cuisine et de lecture. Pour la tasse de thé qu'on boit au goûter, j'ai confectionné de délicieuses madeleines (dont la recette est sur marmiton.org, à "madeleines au citron"). Pour les moments de détente entre le mémoire, j'ai remis la main sur un roman que j'avais déjà bien apprécié : La Dame à la licorne, de Tracy Chevalier (une auteure que j'aime beaucoup, qui écrit des histoires liées aux tableaux cf le best seller La Jeune Fille à la perle).
Comme le truc un peu complexe avec les madeleines, c'est la cuisson, je surveille mon four d'un oeil, l'autre étant plongé dans les aventures de cette célèbre tapisserie médiévale (je justifie la lecture de ce roman par "de toute façon, il faut bien que je m'imerge dans le Moyen Age pour mon mémoire".) La narration à multi-voix est bien réussie et permet de démonter le mécanisme de la confection d'une tapisserie du commanditaire au tisseur, en passant par le dessinateur des planches. Chevalier s'interroge sur le sujet de ces tapisseries. Qui sont ces femmes ? D'où vient cette mystérieuse licorne ? Le style est toujours très agréable et l'intrigue passionnante.


Sur ce, je vous souhaite une bonne dégustation littéraire et gustative,

Pour plus de lectures endimanchées et de madeleines brûlées (oups (je savais bien que c'était risqué de lire en cuisinant)),

Restez branchés,

N.D.

vendredi 29 juillet 2011

VIP, drinks & talons hauts

Dans un dernier post, je vous parlais du film Le diable s'habille en Prada et du deuxième livre de Lauren Weisberger, que j'ai enfin terminé de lire en anglais (merci Michelle!): Everyone Worth Knowing,

Comme je lis environ un roman anglophone par année, je ne saurais vraiment parler du style de l'auteur. Mais pour les frileuses de la langue de Shakespeare: ça se lit bien!

L'histoire donc: Bette, qui, comme Andrea, ne s'habille vraiment pas bien au début du roman, travaille dans une banque. Et elle déteste son emploi, que seule la présence de son amie Pénélope semble rendre supportable. Amie qui vient d'ailleurs juste de se fiancer avec un connard, mais ne s'en rend pas compte. Après une journée tendue, Bette démissionne et se retrouve sans travail pendant quelques semaines. Son compte de banque baissant, elle accepte l'offre de son oncle Will de la placer chez Kelly&Co, une compagnie de PR qui organise des super fiestas pour leurs clients VIP. Au départ un peu perdue, Bette s'en sort finalement bien. Elle commence à dépenser en fringues et à «sortir» avec LE mec de NY. Son travail prend tout son temps, et elle a de moins en moins de temps pour ses amis, et peine à trouver l'homme de sa vie. Comment s'en sortira-t-elle? Suspense...!

Bon, vous le voyez, l'intrigue ressemble pas mal au livre précédent: jeune fille sans lien avec le monde de la mode et des gens riches et célèbres, qui devient rapidement bonne dans son travail, une fashionista avertie et qui délaisse ses amis. J'ai l'impression que pour s'écarter un peu de Miranda, l'auteure insiste beaucoup sur le fait que Kelly, la patronne de Bette, est sympa. 

Bref, beaucoup de ressemblance, mais n'empêche que c'est une lecture agréable et légère. Je suis passée au travers en une semaine et demie en lisant pour aller au travail. Lauren Weisberger a le tour pour venir chercher la «fille» en nous!

Pour terminer, en fouillant sur Internet, j'ai découvert un troisième livre de l'auteure: Chasing Harry Winston. Je pense que je vais tout de même attendre avant me le lancer dans ce roman qui, selon les sites, a encore une fois les éléments de base «NY, $, VIP».

Reste que quand ma mère m'a invité à un événement mode VIP la semaine prochaine à la Semaine de la Mode... j'étais assez heureuse. On verra si la vie réelle ressemble aux bouquins!

Même si vous ne buvez pas du champagne à chaque soir...
Restez zen!

F.D.

samedi 23 juillet 2011

Petit moment de nostalgie

On dit du bon et du mauvais de Facebook. Oui, en période d'étude, il est trop divertissant, oui, je n'ai pas envie de tout savoir sur la vie de mes amis proches... et moins proches. Mais comme outil de communication international, wow, quelle joie!

Cette entrée en matière vient de mon petit tour matinal sur ledit site social. À droite de mon écran est apparu une photo de mes deux chicks préférées prise l'automne dernier en cueillant des pommes. Réflexion faite, il ne reste que quoi, deux-trois mois avant que la saison des pommes ne soit de retour. Déjà un an!

Parce qu'en un an, disons que ça a bougé! Je connaissais déjà A.D. depuis deux ans, mais plus comme connaissance d'école que véritable amie. Et en un an, hé ben, je regrette d'avoir perdu deux ans sans vraiment la connaître! Et N.D., rencontrée par le plus grand des hasards à l'école. Nous aurions été assises ailleurs lors de la première journée d'école, et ce blogue ne serait probablement jamais né! Et là encore, en un an, qui a passé rapidement, trop rapidement, pouf! une nouvelle amie. Le tout sans oublier F.G., qui, malgré le fait que pour la première fois en cinq ans nous ne soyons pas dans le même programme, est restée une «soeur» toujours aussi cool! Et pour en revenir à facebook, c'est en partie grâce à ce site que je suis restée en contact avec une amie tropézienne que je connais depuis dix ans et que  j'ai été rencontrer en Irlande cette année. Et que je reste maintenant en relation avec une néo-zélandaise. 

Je quitte le nid familial bientôt, et mon père disait hier qu'il s'est réveillé un matin et qu'il était père, et que  le lendemain ses enfants étaient grands. En voyant simplement la dernière année pleine de surprises, de merveilleux moments, bordel, oui, la vie passe (trop) vite. 

Mais.... j'ai hâte de voir la suite!

Restez zen!

F.D.

vendredi 22 juillet 2011

Rougir à force de rire!

En secondaire 5, classe d'histoire du XXe siècle, notre professeur nous a initié non seulement aux faits, mais aussi à quelques films.

Comme Red Dawn, pour la portion «Guerre froide». 

Ce film est devenu un film culte pour mon amie et moi. Après quelques minutes d'incrédulité (mais.... qu'est-ce qui se passe? Un bled américain attaqué par des Russes?), j'ai pu gaiement faire mon 45 minutes de relaxation à force de rire. L'intrigue typique propagande américaine: des Russes débarquent en Amérique et prennent le contrôle d'une grande portion de territoire. Dans un bled, une petite bande d'ados résistent encore et toujours à l'envahisseur, trouvant des combinaison de camouflages dans la forêt, et cueillant des grenades (pas les pommes-grenades!) dans les arbres. Évidemment, ils causent beaucoup de dégâts. Ma mère a dit que ce film avait eu pas mal de succès à sa sortie. Et oui, j'ai le DVD.

Je n'aurais pas écrit ce post si quelque chose d'incroyable ne venait pas d'arriver. Hollywood étant lui-même, un remake sera bientôt sur nos écrans de cinéma! Mais comme la guerre froide n'est plus tellement d'actualité, ce sera la Corée du Nord le grand méchant (notre ami Wiki dit que ce devait être des Chinois, mais bon... il ne fallait pas être politically incorrect). 

Je ne pense pas aller voir Harry Potter, ni Capitaine America... mais très certainement, avec mon amie du secondaire, j'irai voir Red Dawn 2011. Probablement après un souper bien arrosé, pour plus d'effet.

Essayez de rester zen...!

F.D.


jeudi 21 juillet 2011

Bush, charmes et conjugalité

Malgré les vacances, les chicks ne délaissent pas pour autant leurs activités préférées. Dans mon cas, l'été est une période prolifique, propice aux lectures de romans les plus divers. Bien contente de retrouver ma bibliothèque française, je me remets à jour dans les lectures, en particulier des romans contemporains. Le petit dernier : Les Charmes discrets de la vie conjugale de Douglas Kennedy, auteur américan et producteur de best-seller. Un peu craintive par cette dernière appelation, je me suis néanmoins laissée très rapidement prendre au style fluide (vous me direz que ce n'est qu'une traduction) et à l'histoire plus réaliste qu'elle n'y parait. Quid de l'histoire ? Déception pour ses parents - rejetons des années soixante - Hannah fait le choix d'une vie simple, se mariant jeune et décidant de s'installer avec son époux dans une petite ville du Maine. Sa vie s'écoule passablement, lorsque l'arrivée d'un agitateur politique vient troubler son existence.
Bien ficelée, l'histoire est assez trépidante, malgré une première moitié qui met du temps à démarrer. L'héroïne est attachante et nous fait part de ses pensées parfois contradictoires, qui la rendent complexe. J'ai trouvé assez intéressante la percée dans les mentalités de l'après 11 septembre, le contrôle assez impressionnant des pro Bush, qu'il passe par les médias ou par certaines classes sociales (la mise au pilori de l'héroïne est assez difficile à croire pour mon esprit de française). Les relations humaines sont fidèles à la réalité, en particulier les questionnements existentiels d'Hannah à propos de l'impact de son éducation sur ses enfants et sur ce qu'elle sait réellement d'eux. On regrette peut-être la résolution trop "facile" des différents conflits, et cette fin qui nous fait prendre conscience que finalement ce n'est qu'une fiction, la vraie vie n'étant pas toujours aussi simple. En somme, un bon livre de 500 pages, qui se lit rapidement, et qui dresse un paysage de la politique américaine intéressant pour les néophytes.

Pour plus de charmes discrets, de romans encensés et de lectures d'été,

Restez branchés,

N.D.




jeudi 14 juillet 2011

Le prada s'habille en diable

Lecteur, tranche de vie ici!

À son départ, la Kiwi dont j'ai parlé dans un post précédent m'a laissé son livre ( et oui oui, N.D., je vais lire bientôt le tien, après la peinture et le tralala, dans une maison toute propre), son livre donc, écrite par la même auteure que Le diable s'habille en Prada: Lauren Weisberger

Je n'ai encore lu aucun des deux livres, faute de temps, mais j'en ai profité pour me taper l'excellent film (léger, soit) du même nom. 

Constat? Même si la vie d'Andy semblait débile, horrible, épuisante... il reste que j'avais une pointe d'envie. Ses vêtement? Le fait de travailler dans une grande boîte? De rencontrer des célébrités? Le glamour de l'emploi, même de secrétaire minale sous-payée (d'ailleurs, comment elle fait pour se payer toutes ses fringues?), m'a semblé attirant. J'en suis un peu honteuse. Mais j'avoue que je soupire en pensant à un emplois comme ça (surtout voyant le vide sidéral de mon avenir professionnel). 

Bref, je suis restée patoise et sans réponse devant le côté attractif/répulsif de ce film. Et c'est un peu étrange.

Mais en attendant l'emploi de vos rêves.... restez zen!

F.D.

L'énigme du départ.

Avant tout, cher lecteur et chères chicks, je tiens à m'excuser de ce manque de sérieux dans la publication de mes posts. C'est qu'après un an de rêve, j'ai du quitter Montréal pour deux ans et rentrer dans mon pays, la France. C'est dire si ma stratégie afin d'appâter l'employeur québécois a misérablement échoué (voir post précédent). Mais, bonne sudiste ne serait s'avouer vaincue et dans deux ans, je prévoie de braver les ennuis de l'administration en vue d'une nouvelle expatriation (parce que lorsque tu entends dés le pied posé à l'aéroport de Paris, tes compatriotes se plaindre pour des broutilles, s'engueuler, et te bousculer, tu n'as qu'une envie, c'est reprendre l'avion dans le sens opposé).

En ce temps de tourmente, je n'ai qu'un seul conseil : lire (ça marche un peu à toutes les sauces ce conseil). Mon dernier coup de coeur n'est autre qu'un roman policier, lecture plutôt originale dans mon cas. En effet, l'une de mes manies agaçantes est de vouloir savoir la fin du livre avant même que je l'ai fini (parfois même alors que je viens de le débuter). Si vous vous demandez qui est le fou/la folle qui a voulu savoir la fin d'Harry Potter avant de le lire, la voici. Bref, la lecture d'un polar est un défi pour moi, car en une minute d'inatention et d'ennui, je peux en être déjà à la fin du livre. Alors, avec ce dernier ouvrage, ais-je réussi à garder le suspense jusqu'au bout ? La suite vous le dira.

Commençons par le titre : Le tableau du maitre flamand. L'auteur : Arturo Perés-Reverde. Le pitch ? Une restauratrice de tableaux découvre sur une peinture La partie d’échecs, datant de 1471, une inscription latine « quis necavit equitem» (spéciale dédicace à mes chicks) qui signifie, en français : « Qui a tué le chevalier ? » Aidée d'un professeur de l'art et d'un antiquaire, elle va tenter de percer le mystère de l'oeuvre. Mais c'est alors que l'enquête artistique se double d'une enquête criminelle, avec la découvertes de meurtres, liés à l'énigmatique partie d'échecs. En premier lieu, il faut avouer que l'intrigue est fort alléchante. J'ai beaucoup aimé les détails liés au travail de restauration et d'enquête sur une oeuvre. L'auteur parvient à jouer habilement avec son lecteur, augmentant le suspense aux moments propices, avant la révélation finale, assez inattendue. Pari réussi : je n'ai pas laché le livre des yeux, n'ai pas sauté à la dernière page et gardé la surprise du dénouement. Seuls bémols : le vocabulaire semble parfois un peu inadapté, les changements de style langagiers perturbent la lecture (mais c'est là tout le problème de la traduction). Des détails sont parfois carrément vulgaires (ceux qui ont lu le passage de la bouteille me comprendront) et on peut s'interroger sur leur nécessité. Enfin, il vaut mieux connaître un peu les règles du jeu d'échecs pour la lecture de la seconde moitié (une néophyte comme moi s'est sentie un peu perdue).

 Bref, une bonne lecture d'été, pour tous ceux qui aiment les reconstitutions historiques (moins farfelues que le Da Vinci Code) et les polars (un haut de gamme). Seul problème : le bouquin aurait du parvenir à F.D., malheureusement il s'est embarqué tout seul (oui, oui), dans une de mes valises. Alors, ma chère Fanidée, tu pourras mettre la main (et les yeux) dessus lors de ta visite française (une plaquette de chocolat devrait traîner pas loin du volume).
Finalement un départ, c'est comme un polar. Tout d'abord, l'énigme ("pourquoi suis je partie ?"). Avec le retour, vient la résolution (espérons qu'elle ne tarde pas).

Alors pour plus de déménagements endiablés (voir post de F.D.), de coloc' nus pieds, et de chicks qui vont vraiment me manquer,

Restez Branchés,



N.D. 

mardi 5 juillet 2011

Le monde est petit!

Je viens de vivre une folle semaine! 

D'abord, une Kiwi de Kiwiland (lire: Nouvelle-Zélande), est venue passer une semaine et quelque dans ma famille. Mes parents l'avaient rencontré en voyage de ski, dans l'Ouest Canadien... et elle est venue à Montréal! J'ai pu «improve my English», en apprendre plus sur ce lointain pays et faire découvrir un peu Montréal à une fille géniale!

De plus, après un déménagement (traffic, traffic, recherche d'une place de stationnement, déplacement des meubles et boîtes via deux rues, matelas sur le toit de la voiture en espérant qu'il ne pleuve pas), j'ai pu passer la soirée avec N.D et son mari et son amie, notre collabo franco-canadienne et la Kiwi autour d'un repas sushis faits maison. 

Kiwi est partie hier, l'amie française part dimanche... mais pendant un moment, ouf, une partie du Monde était à la maison! 

Ça fait du monde, ça fait du bruit... mais mon Dieu que c'est génial la vie!

Restez zen

F.D.