mercredi 15 janvier 2014

Nouvelle année, nouveaux espoirs

Lecteur, chicks aimées,

Après un petit démarrage en force "je vous parle d'un roman porno, même pas un petit bonjour, bonne année, comment ça va, et les enfants?", je vais maintenant passer aux civilités d'usage. Tout d'abord, bonne année à tous, j'espère que mes deux chicks vont bien, la santé, le moral, tout ça (que le Fac de F.D. se porte bien et que le hockey d'AD roule comme sur des patins à glace).

Quid de neuf depuis 2013 me demanderez -vous (question purement rhétorique s'il en est) ? Eh bien, plusieurs choses en somme (réponse également rhétorique m'évitant d'énumérer une liste interminable d'événements peu indispensables survenus dans ma vie) ?
 Par exemple, je suis allée comme beaucoup de gens voir le Hobbit (fascinating, mais dis nous en un peu plus mamie gâteau !). Et comme beaucoup de gens, je suis à la fois ravie par l'esthétisme du film, mirifique et enchanteur, mais à la fois profondément déçue, parce que.... j'ai lu le livre (l'argument imparable et bien chiant). Eh oui, je suis désolée... le livre est mieux. Je ne me lancerai pas dans un comparatif exaustif des différences entre les deux oeuvres, car j'ai quand même une sacrée flemme. Mais je me bornerai seulement à une seule thèse, profonde et finale : la réplique qui tue. Je ne parle pas ici évidemment de la réplique qui tue tellement qu'elle est bonne. Je parle de la réplique qui tue selon ces trois moyens : mort d'ennui vu la pourraveté de la phrase élocutée, mort d'étouffement dans son propre liquide gastrique à la Jimi Hendrix et enfin mort violente , parce que faut pas déconner, ça vient de Tolkien quand même ce truc, alors un peu de respect jeune homme! Rappelez-vous de la fameuse et ô combien douloureuse réplique de Legolas "un soleil rouge, beaucoup de sang a coulé cette nuit". Nous pensions qu' après les critiques, le mec qui a écrit cette sentence se serait réfugié dans une grotte tibétaine d'où il ne ressortirait jamais, à part un soir de pleine lune( rouge bien sûr) pour se faire bouffer par un loup. Ou alors qu'il aurait aidé S. Meyer dans la rédaction de Twilight 4 - Coloration (du soleil). Hélas, non. Il semble d'abord avoir proliféré et engendré des créatures qui auraient à leur tour engendré des répliques chocs, telles que "êtes-vous l'elfe que j'aime ? Je rêvais qu'elle marchait sous les étoiles" ou un truc dans le genre (je n'ose retranscrire la phrase entière par peur de voir ma connexion internet coupée pour cause de plagiat infame). Enfin, ce genre de réflexion hautement philosophique, c'est ce qu'il arrive quand on envisage l'amour transgenre nanesquement elfique.

Lecteur qui croit que je n'ai fait que pleurer des larmes de sang en 2013 , détrompe toi. J'ai rangé les kleenex rougis et la bassine (autre usage) à la lecture de mon nouveau auteur chouchou que j'aime d'amour et de chocolat frais : Wodehouse, le non moins célèbre auteur de Jeeves. J'ai donc pu me tordre de rire tel un ver de terre émoustillé par tant de verve qu'apporte une terre humoristiquement minéralisée. Bref, ce fut tellement  le fun que j'y consacrerai un article prochainement et puis voilà !

Alors pour plus de lectures britannisées, de répliques éthérées et de feu de cheminée,

Restez branchés !

N.D.

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